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Université de Ngaoundéré

3 décembre 2006

Ngaoundéré University Football Club

Après la qualification pour

la D

1, le club doit pouvoir trouver les moyens pour financer sa saison.

Malgré sa qualification à rebondissements en vue de prendre part aux Interpoules 2006 pour le compte de la ligue provinciale de l’Adamaoua, Ngaoundéré University Football Club (NUFC) a prouvé qu’elle dispose des armes techniques nécessaires pour participer efficacement aux compétitions de cette envergure. Pour preuve, elle est restée invaincue sur l’ensemble des quatre matchs disputés. Premiers de la sous poule B de Maroua avec 08 points, les poulains de Luther FOKAM ont montré leur potentiel technique.

Après ce barou d’honneur, les héros de Maroua ont rejoint leur fief le vendredi 17 novembre 2006 dernier et ont été reçus par le gouverneur Joseph Noutsa, le mardi d’après. Ce fut l’occasion idoine pour remettre une enveloppe de

300.000 F

CFA à l’équipe en guise de prime d’encouragement. Le numéro un de la province a également saisi cette opportunité pour lancer un appel, pour une mobilisation sans faille de toute la province derrière NUFC.

Dans ce sens, la communauté universitaire concernée au premier chef devrait prêcher par l’exemple. La fin présumée du calvaire de l’absence de grandes rencontres de D1 au stade Ndoumbé Oumar est d’ores et déjà une réalité.

Du coup, l’on se rappelle à ce sujet qu’après deux années passées en division d’élite (2003-2005), NUFC était appelé en deuxième division en 2005. Les raisons de cette descente aux enfers à l’époque avaient été expliquées par les multiples querelles internes, la mauvaise gestion et, fondamentalement un problème de moyens financiers. La 1ère division coûte chère et l’équipe n’avait pas les moyens de sa politique et, elle n’a pas su faire la politique de ses moyens. Revoici encore NUFC en D1 et l’interrogation demeure : A t-on suffisamment tiré les leçons du passé quand on connaît les contraintes financières de la première division au Cameroun ?

Quoiqu’on dise, deux grands défis sont lancés à l’endroit du staff dirigeant de NUFC: la recherche des moyens financiers et le management harmonieux du groupe. Le gage d’un long et paisible séjour de cette équipe en D1 dépendra uniquement des dispositions et mesures qu’ils auront prises dans ce sens.

Bouba Aidaw

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3 décembre 2006

Débat

Le restaurant universitaire a servi de cadre mercredi dernier, 22 novembre 2006 à une conférence-débat organisée par le club communication. Conférence autour du thème « Les Etats-Unis et le monde après la défaite des républicains aux élections parlementaires. » Elle était animée par le Pr. Saïbou Issa, chef du département d’histoire et spécialiste des Relations Internationales en Falsh, le Dr Jean De Noël Atemengue, chef de département du Droit Public en FSJP et modérée par Dieudonné Gaïbaï.

Ce rendez-vous intellectuel qui avait pour point d’encrage la question de savoir dans quelle mesure la défaite des Républicains aux élections parlementaires peut changer la politique étrangère. Pour disséquer l’aspect juridique de cette thématique, le Dr Atemengue d’ abord, s’est appesanti sur les principales idéologies qui gouvernent la politique américaine. La « American ways of life » qui traduit la volonté des américains d’imposer leur vision du monde. Le « Manifest destiny », stipule pour sa part que les américains sont investis d'une mission divine. Jean de Nöel Atemengue de conclure ce ne sont pas les Démocrates qui, parce que, eux même américains viendront changer la donne. Encore que le président Bush peut faire valoir la pratique du « parlementarisme des couloirs. »

Prenant la parole à son tour pour développer l'aspect historique du  thème, le professeur Saïbou  va énumérer les causes de l'échec envisageable et envisagée des Républicains, à savoir : le déficit budgétaire historique jamais connu aux Etats- Unis, le taux de chômage élevé, l'homosexualité galopante amèrement critiquée par l'église, la construction d'une barrière en Californie longue de 1200km environ et bien entendu, la guerre en Irak encore d'actualité. Une défaite qui pourrait permettre aux américains de dire, que toutes les conditions étaient réunies pour que les Républicains enregistrent un échec.

Somme toute, l'on retiendra du débat que la défaite des Républicains était imminente,  mais ne changera en rien, ou presque la politique étrangère des Etats Unis. C'est après quelques séries de questions réponses que le modérateur mettra un terme à la conférence très courrue.

Bernard Djaouyang

3 décembre 2006

Œuvres Universitaires

Lundi 20 novembre 2006, il est 11h30, dans les environs de la direction du centre des œuvres universitaires, une file indienne d’étudiants se constitue devant les portes du Restaurant Universitaire. Ici et là, on devise, on discute en attendant l’ouverture du Restau prévue tous les jours dès 12h. L’attente se fait longue, les étudiants munis de cuillères et fourchettes se lassent peu à peu. Entre temps, dans le hall qui sert de cuisine, les agents du service de la restauration se consacrent aux derniers réglages. Tout est finalement fin prêt, le Restaurant peut ouvrir ses portes, pour la première fois de cette année académique 2006-2007.

Une fois les portes ouvertes, les étudiants longent les grilles du restaurant Universitaire. L’intendance du Restau-U est en place, les étudiants achètent leur ticket de restauration dont le prix de l’unité s’élève à 100 Fcfa. Sur les plateaux qui sont remis aux Cop’s, un bon morceau de poisson qui surplombe les pâtes alimentaires assaisonnées d’une sauce tomate. Suffisant pour assurer le reste de la journée.

La Directrice

du Centre des Œuvres Universitaires accompagnée du contrôleur financier et de quelques responsables font partie des premiers convives du Restau U.

A la vérité, cela fait plus d’une semaine que le service de la restauration  a repris des formes et que ses activités attirent les attentions des Cop’s danois. Lesquels, partagés entre les heures de cours, se trouvent dans l’incapacité de se faire un  repas ou alors sont en bute aux questions financières. Pour Bouba D., étudiant à

la Faculté

des Arts Lettres et Sciences humaines « nous venons au Restau-U parce que nous n’avons pas toujours le temps de préparer à midi. Aujourd’hui nous avons eu un bon repas, mais le problème c’est que nous ne pouvons pas revenir ici le soir pour avoir un plat comme cela se passe dans les autres universités. » Yves B. pour sa part est satisfait de la qualité des repas et estime que des avancées notables ont été faites relativement aux années antérieures. Des compliments que Thomas Daboulé, le chef de division prend avec le plus grand bonheur. D’autant que les prix pratiqués sont une spécificité estudiantine. Ce qui témoigne le soutien du gouvernement.

La relance des activités de cette unité de restauration arrive certes, comme tous les ans mais apparaît davantage comme un soulagement au problème de nutrition que connaissent les étudiants.

MIRELLA PEREM

3 décembre 2006

Compétitivité

Le 14 novembre dernier était journée de l’Université africaine. Même si l’évènement n’a pas cristallisé les attentions dans notre institution universitaire, il nous amène tout de même à nous interroger sur la compétitivité de nos cadres de formation sur le plan international. Le prétexte, la publication il y a quelques semaines du Classement de Shangaï, qui permet de mesurer le fossé qui sépare les pays du Sud et ceux du Nord. Un classement qui est loin d’avoir fait la part belle à notre continent, quasi-absent de ce top 500 des centres de formation universitaire. L’Afrique n’étant représenté que par cinq universités. Quatre d’entre elles sont sud-africaines, l’autre Egyptienne. La première, l’Université du Cap se situe au 251ème rang. Un classement qui vient nous rappeler les nombreux problèmes de nos universités : Surpopulation estudiantine, déséquilibre ratio enseignants étudiants…Mais, malgré tout, il faut reconnaître les nombreuses prouesses de nos universités, notamment celles de Ngaoundéré. Les recherches sur les huiles essentielles, la transformation des denrées alimentaires, les prestations académiques et scientifiques de nos chercheurs sur le plan international et la distinction récente du Pr Hamadou Adama par l’AUF au terme de ses travaux sur les manuscrits arabes.

Tout ceci couplé à la mise en oeuvre prochaine du système Licence Master Doctorat, devrait logiquement booster les universités de notre pays. Un nivellement par le haut qui s’impose finalement dans ce contexte de Mondialisation où les avancées sont fulgurantes et où l’Afrique n’occupe que les 0,07% de l’espace concédé par les Etats-Unis et le Japon.

Le financement conséquent de la recherche, la distinction du prix Nobel à un chercheur Camerounais, la publication des articles des enseignants dans les revues de référence « Science » ou « Nature » sont des recettes qu’il faille rapidement intégrer. Ces éléments étant des critères de sélection dans le Classement de Shangaï. Mais comme on peut le constater, le chemin est et reste encore long.

chemin est et reste encore long.

Dieudonné Gaïbaï

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