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Université de Ngaoundéré
3 décembre 2006

Compétitivité

Le 14 novembre dernier était journée de l’Université africaine. Même si l’évènement n’a pas cristallisé les attentions dans notre institution universitaire, il nous amène tout de même à nous interroger sur la compétitivité de nos cadres de formation sur le plan international. Le prétexte, la publication il y a quelques semaines du Classement de Shangaï, qui permet de mesurer le fossé qui sépare les pays du Sud et ceux du Nord. Un classement qui est loin d’avoir fait la part belle à notre continent, quasi-absent de ce top 500 des centres de formation universitaire. L’Afrique n’étant représenté que par cinq universités. Quatre d’entre elles sont sud-africaines, l’autre Egyptienne. La première, l’Université du Cap se situe au 251ème rang. Un classement qui vient nous rappeler les nombreux problèmes de nos universités : Surpopulation estudiantine, déséquilibre ratio enseignants étudiants…Mais, malgré tout, il faut reconnaître les nombreuses prouesses de nos universités, notamment celles de Ngaoundéré. Les recherches sur les huiles essentielles, la transformation des denrées alimentaires, les prestations académiques et scientifiques de nos chercheurs sur le plan international et la distinction récente du Pr Hamadou Adama par l’AUF au terme de ses travaux sur les manuscrits arabes.

Tout ceci couplé à la mise en oeuvre prochaine du système Licence Master Doctorat, devrait logiquement booster les universités de notre pays. Un nivellement par le haut qui s’impose finalement dans ce contexte de Mondialisation où les avancées sont fulgurantes et où l’Afrique n’occupe que les 0,07% de l’espace concédé par les Etats-Unis et le Japon.

Le financement conséquent de la recherche, la distinction du prix Nobel à un chercheur Camerounais, la publication des articles des enseignants dans les revues de référence « Science » ou « Nature » sont des recettes qu’il faille rapidement intégrer. Ces éléments étant des critères de sélection dans le Classement de Shangaï. Mais comme on peut le constater, le chemin est et reste encore long.

chemin est et reste encore long.

Dieudonné Gaïbaï

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